La gravure
Il existe une vingtaine de techniques pour graver le métal. On distingue les techniques mécaniques dites directes et les techniques chimiques qui nécessitent l'usage d'acides. Les techniques mécaniques permettent à l'artiste de dessiner directement sur la plaque à l'aide de pointes et d'outils. Parmi elles les plus connues sont le burin, la pointe sèche et la manière noire. Les techniques chimiques nécessitent une préparation de la plaque en amont. Elle est d'abord recouverte d'un vernis résistant à l'acide. L'artiste va alors dégager à l'aide d'une pointe le vernis aux endroits du dessin qu'il souhaite voir imprimés en noir. La plaque est alors plongée dans un bain d'acide qui vient creuser le métal aux endroits mis à nu. Les techniques chimiques sont notamment l'eau-forte, l'aquatinte ou la photogravure. On peut mixer sur une même plaque différentes techniques, qu'elles soient mécaniques ou chimiques. Il faut cependant respecter un ordre dans le processus de gravure en fonction des propriétés de chaque technique. Par exemple, il est souvent préférable de commencer par une eau-forte avant de faire les aquatintes et de finir par la pointe sèche, plus fragile. L'imprimeur est là pour accompagner et conseiller l'artiste aux différentes étapes de la réalisation d'une gravure.