Né à Nice en 1942.

Vit et travaille à Paris.

Ernest Pignon-Ernest est l'un des pionniers et initiateurs de l'art urbain en France.

Il fait ses études dans sa ville natale et travaille d'abord pour l'architecture.

Depuis 1966, il créé des images éphémères sur les murs des grandes villes, faisant écho à des événements qui s'y sont déroulés.

Engagé politiquement et socialement, Ernest Pignon-Ernest développe un art qui cherche à bouleverser les mentalités, à ouvrir les esprits sur la réalité du monde. Il dénonce notamment la guerre d'Algérie, l'apartheid en Afrique du Sud, la situation des immigrants en Europe, les expulsions, le sida… Tous ces événements qui dénombrent des milliers de victimes à qui il permet de sortir de l'oubli et de s'extraire du silence.

En 1971, il présente notamment sur les murs de Paris les installations « Les Gisants de la commune de Paris », « les accidents du travail » et « Les Hommes Bloqués ». En 1974 il dénonce l'apartheid à Nice et au Cap. Dès 1978 il s'intéresse aux immigrés et aux expulsés. A partir de 1988 il créé de nombreuses œuvres dans la ville de Naples dont « La déposition-Mise au Tombeau » et « les Incrustations de figures »… En 2002, avec la série « Soweto-Warwick-Durban » réalisée en Afrique du Sud, il dénonce le fléau du sida. Le thème de la mémoire de la guerre d'Algérie lui tient très à cœur et jalonne son œuvre de 1971 à 2003, date à laquelle il réalise l'œuvre « Le Parcours Maurice Audin ». En 2012 il réalise la série Prison Saint-Paul à Lyon. En 2015, il rend hommage à Pasolini, à l'occasion du 40ème anniversaire de sa mort.

De très nombreuses expositions ont été réalisées sur son travail par de nombreux musées internationaux. En 1975, il expose au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris. Le MAMAC de Nice lui rend hommage par deux expositions en 1996 et en 2016. En 2009, c'est au tour du Musée Ingres Montauban d'exposer son œuvre ; musée qui possède un grand fonds d'œuvres de l'artiste. Ses « Extases » sont présentées tour à tout au Prieuré de saint-Cosme, à la demeure de Ronsard, à la chapelle Saint-Louis de l'Hôpital de la Pitié Salpetrière ou encore à l'église abbatiale de Saint-Pons. Son œuvre photographique est dévoilée à la Maison Européenne de la Photographie à Paris en 2014. En 2019, une grande exposition monographique célèbre son travail au Palais des Papes à Avignon.

« …au début il y a un lieu, un lieu de vie sur lequel je souhaite travailler. J'essaie d'en comprendre, d'en saisir à la fois tout ce qui s'y voit : l'espace, la lumière, les couleurs… et, dans le même mouvement ce qui ne se voit pas, ne se voit plus : l'histoire, les souvenirs enfouis, la charge symbolique… Dans ce lieu réel saisi ainsi dans sa complexité, je viens inscrire un élément de fiction, une image (le plus souvent d'un corps à l'échelle 1).
Cette insertion vise à la fois à faire du lieu un espace plastique et à en travailler la mémoire, en révéler, perturber, exacerber la symbolique…» . Interview d'André Velter.

En France, Il est représenté par la galerie Lelong.

Né à Nice en 1942.

Vit et travaille à Paris.

Ernest Pignon-Ernest est l'un des pionniers et initiateurs de l'art urbain en France.

Il fait ses études dans sa ville natale et travaille d'abord pour l'architecture.

Depuis 1966, il créé des images éphémères sur les murs des grandes villes, faisant écho à des événements qui s'y sont déroulés.

Engagé politiquement et socialement, Ernest Pignon-Ernest développe un art qui cherche à bouleverser les mentalités, à ouvrir les esprits sur la réalité du monde. Il dénonce notamment la guerre d'Algérie, l'apartheid en Afrique du Sud, la situation des immigrants en Europe, les expulsions, le sida… Tous ces événements qui dénombrent des milliers de victimes à qui il permet de sortir de l'oubli et de s'extraire du silence.

En 1971, il présente notamment sur les murs de Paris les installations « Les Gisants de la commune de Paris », « les accidents du travail » et « Les Hommes Bloqués ». En 1974 il dénonce l'apartheid à Nice et au Cap. Dès 1978 il s'intéresse aux immigrés et aux expulsés. A partir de 1988 il créé de nombreuses œuvres dans la ville de Naples dont « La déposition-Mise au Tombeau » et « les Incrustations de figures »… En 2002, avec la série « Soweto-Warwick-Durban » réalisée en Afrique du Sud, il dénonce le fléau du sida. Le thème de la mémoire de la guerre d'Algérie lui tient très à cœur et jalonne son œuvre de 1971 à 2003, date à laquelle il réalise l'œuvre « Le Parcours Maurice Audin ». En 2012 il réalise la série Prison Saint-Paul à Lyon. En 2015, il rend hommage à Pasolini, à l'occasion du 40ème anniversaire de sa mort.

De très nombreuses expositions ont été réalisées sur son travail par de nombreux musées internationaux. En 1975, il expose au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris. Le MAMAC de Nice lui rend hommage par deux expositions en 1996 et en 2016. En 2009, c'est au tour du Musée Ingres Montauban d'exposer son œuvre ; musée qui possède un grand fonds d'œuvres de l'artiste. Ses « Extases » sont présentées tour à tout au Prieuré de saint-Cosme, à la demeure de Ronsard, à la chapelle Saint-Louis de l'Hôpital de la Pitié Salpetrière ou encore à l'église abbatiale de Saint-Pons. Son œuvre photographique est dévoilée à la Maison Européenne de la Photographie à Paris en 2014. En 2019, une grande exposition monographique célèbre son travail au Palais des Papes à Avignon.

« …au début il y a un lieu, un lieu de vie sur lequel je souhaite travailler. J'essaie d'en comprendre, d'en saisir à la fois tout ce qui s'y voit : l'espace, la lumière, les couleurs… et, dans le même mouvement ce qui ne se voit pas, ne se voit plus : l'histoire, les souvenirs enfouis, la charge symbolique… Dans ce lieu réel saisi ainsi dans sa complexité, je viens inscrire un élément de fiction, une image (le plus souvent d'un corps à l'échelle 1).
Cette insertion vise à la fois à faire du lieu un espace plastique et à en travailler la mémoire, en révéler, perturber, exacerber la symbolique…» . Interview d'André Velter.

En France, Il est représenté par la galerie Lelong.

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making of Extase, 2022 - Ernest PIGNON-ERNEST

Un dessin d'une grande finesse au crayon lithographique sur pierre
Tandis que Thomas Marin imprime les premiers essais de la pierre lithographique, Ernest Pignon Ernest vient enrichir son dessin sur un calque qui sera imprimé dans une autre couleur. Sous le regard de Stéphane Guilbaud
premières impressions de la pierre lithographique, par Deborah Chaney
Deborah Chaney à la manoeuvre
L'artiste travaille au fusain sur calque. Le calque sera ensuite insolé sur plaque d'aluminium avant d'être imprimé en lithographie
Ernest travaille un premier fond au savon
Le calque au fusain sur l'impression de la lithographie au noir
Après impression du dessin, l'artiste vient dessiner le premier fond au savon directement sur la pierre. Le savons étant gras rejette l'eau et attire l'encre à l'impression
avant / après, impression de la pierre au noir puis du fond réalisé au savon directement sur la pierre
Impression de la pierre et du fond
L'artiste vient ensuite ouvrir certaines zones faites au savon à l'aide d'acide, toujours sur la pierre. Un second passage du fond est alors imprimé, légèrement plus sombre, pour donner de la matière
Après avoir travaillé sur la figure et le fond, l'artiste fera de nombreux essais directement sur des épreuves imprimées, à l'encre et au crayon, pour donner plus de force à l'image
Ernest Pignon Ernest devant une plaque d'aluminium insolée, prête à être imprimée
Après avoir épuisé les possibilités de la pierre, Ernest Pignon Ernest a réalisé un calque à l'encre noire qui a été insolé sur plaque. Il assiste aux premiers essais d'impression
Quelques retouches sont faites à l'acide par Thomas Marin, directement sur la plaque
Rien de tel que la lumière du jour pour apprécier le résultat et le rendu des couleurs
De nombreuses retouches et essais sont nécessaires pour satisfaire l'artiste
Séance de signature à l'atelier Stéphane Guilbaud
L'artiste numérote et signe l'ensemble du tirage au crayon
Ernest PIGNON ERNEST, Extase, 2022
Mithra, 2018
Lithographie en 2 couleurs sur BFK Rives 400g
Édition à 40 exemplaires
76 x 120 cm
Réalisée à l'atelier de Stéphane Guilbaud, Paris
Signée, titrée et numérotée par l'artiste
1000 €

Ernest PIGNON-ERNEST Extase, 2022

Lithographie originale en 7 couleurs sur papier Arches 400gr
Edition numérotée sur 60 exemplaires
120 x 79 cm
Signée, datée et numérotée au crayon par l'artiste
Imprimée sur les presses de l'atelier Stéphane Guilbaud, Paris
1300 €
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